La production de cartes d’identité fiables repose en grande partie sur la capacité à obtenir des données correctes concernant les citoyens. Tous les pays ne disposant pas d’informations suffisamment exhaustives, il sera donc souvent nécessaire de passer par une étape d’enrôlement biométrique de la population à grande échelle. Ceci représente une occasion pour lier le projet à la création d’un registre civil et donc une opportunité de :
- créer une base de données centrale fiable et de référence, qui pourra être utilisée pour la personnalisation d’autres types de documents
- passeport
- permis de conduire
- carte d’électeur
- carte de sécurité sociale
- etc.
- réaliser une gestion optimisée des identités
- rassembler des informations précieuses permettant de tirer des statistiques sur la manière dont est structurée la société civile
- améliorer la précision et la cohérence des informations gérées par plusieurs administrations ou agences
- simplifier les échanges d’information entre les différentes entités gouvernementales
La mise en œuvre d’un registre civil est souvent postposée par les gouvernements en raison de sa complexité. L’implémentation de la carte CEDEAO est une occasion de mener une réflexion approfondie sur le sujet. L’effort d’enrôlement, notamment des données biométriques, nécessaire à l’émission de la carte est une opportunité de constituer un socle solide, à partir duquel il est possible de faire évoluer la base de données en plusieurs phases.
